La malédiction du Capitaine Flynn – J. Osborn

Ce roman est le premier tome de la saga Les contes du destin. Il est sorti aux éditions BookMark le 14 juillet dernier. Un grand merci à la ME pour l’envoi du roman.

Résumé: Le capitaine Kellan Flynn est maudit. Si les hommes le craignent naturellement, ils redoutent davantage encore le terrible démon des mers qui le possède. Les rumeurs le disent sans pitié, capable de trancher des gorges à la moindre contrariété. Pourtant, personne ne connaît véritablement le poids de la malédiction qui pourrait finir par le consumer, à moins qu’il ne parvienne à la briser. Quand, après avoir tout perdu, l’innocent Fletcher se retrouve obligé de monter à bord du Crimson Night, sa vie bascule. Pour lui, c’est le début d’une aventure inattendue à bord d’un bateau de légende.

Mais la vie en mer est rude et tandis que le temps leur est compté, les deux hommes devront faire face au plus grand des défis. Seront-ils prêts à en payer le prix ?

La couverture est magnifique et puisqu’on me parlait de pirates, il fallait que je vois ça de plus près. Or, vous ne le savez peut-être pas, mais je n’ai jamais réussi à trouver un roman sur la piraterie qui soit à la hauteur de mes espérances. J’ai comme l’impression que rien ne peut égaler les films de Pirates des Caraïbes, tout simplement car il y a H24 une romance qui se glisse dans l’histoire, alors que je suis davantage friande d’aventure et de quête.

Celui-ci n’échappe pas à la règle, c’est une romance, mais avec une malédiction derrière. On s’attend donc à de la magie, de la réflexion. C’est ce que l’on a ici, avec un personnage de capitaine qui se pose beaucoup de questions et qui souhaite réellement se sortir de là. Cependant, malgré tout le côté psychologique détaillé, il manquait quelque chose pour que je sois réellement attachée à ce dernier. Peut-être que je l’ai trouvé un peu trop lunatique, ne correspondant pas à l’image que l’on se fait de lui de prime abord, lorsqu’on nous conte les rumeurs et les légendes qui l’entourent. Il se montre odieux, puis colérique et enfin doux, mais parfois sans transition ou dans un ordre qui me laisse un peu dubitative. Quant à l’autre personnage principal, notre petit moussaillon devenu pirate un peu à la va-vite, il manque de consistance. Oui, puis non, puis oui… Il est hésitant, tiraillé entre sa raison et son coeur, mais de façon un peu brouillonne, voire même agaçante par moment. Crédule, mais pas trop, froussard, mais pas trop non plus. Ses qualités et ses défauts se mélangent, ce qui forme une espèce de masse étrange. Malheureusement donc pour moi, les deux personnages principaux manquaient de saveur et de direction pour que je puisse m’accrocher.

J’ai mis du temps à lire ce roman, principalement à cause des personnages auxquels je n’adhérais pas. Le capitaine s’éprend trop vite, sans vouloir se l’admettre, et notre petit bonhomme oscille entre deux eaux, sans savoir s’il est heureux sur le bateau ou non. Le résultat est étrange et ne colle pas à mes attentes.

Fort heureusement, nous avons une intrigue derrière qui, bien qu’elle se place +/- au même rang que la romance, reste présente. Comment déjouer la malédiction, que représente-t-elle réellement ? On s’en doute, les réponses à ces questions sont à notre portée et il n’y a pas de réel suspens. Après tout, le genre même du roman nous permet d’y répondre avant même de commencer notre lecture. Je ne cherchais donc pas à jouer les enquêtrices, seulement à me laisser porter par l’histoire, et c’est ce qu’il s’est passé. On avance dans les chapitres, d’abord doucement. J’ai eu des difficultés à réellement m’imprégner de l’histoire. Si au début on a quelques actions pirates, ce n’est pas totalement ce à quoi je m’attendais. De l’action telle qu’on l’entend ne semblait pas au rendez-vous, avant que la malédiction prenne plus de place. On se concentre davantage sur les relations entre les personnages et l’évolution de ces dernières davantage que sur le cadre. Pour autant, quelque chose fait finalement basculer les choses.

Et là, le roman se lit beaucoup plus vite, de façon plus fluide, plus amusante. Ma curiosité a été piquée et j’ai lu la fin d’une traite, même si je n’ai pas été grandement surprise. Encore une fois, j’avais des attentes qui n’étaient pas celles qu’on doit avoir pour une romance qui est clairement indiquée dès le départ. Il faudrait que je cherche dans un autre registre pour cela.

Si l’on prend le roman pour sa romance, pour ce cadre-là, tout est réussi. Mais il faut réellement garder cela en tête et ne pas s’imaginer autre chose, comme je l’ai fait. Aussi, pour un lecteur qui souhaite un peu d’action, des personnages qui se cherchent et de l’amour triomphant, ce roman est génial, surtout pour l’été. C’est frais et sans prise de tête, ça se lit bien et le cadre maritime permet un peu de respirer (surtout avec cette chaleur étouffante). En outre, c’est une très très bonne romance. Toutefois, il ne faut pas se représenter Pirate des Caraïbes avant de se lancer, parce que ça n’a strictement rien à voir..

5 réflexions au sujet de “La malédiction du Capitaine Flynn – J. Osborn”

  1. J’ai tout de suite été attirée par la couverture et je dois dire que malgré ton avis en demi-teinte, je pense que ça va me plaire, parce que la romance dont tu te serais bien passée est l’une des raisons pour lesquelles j’aimerais le lire 🙂 Et puis, comme toi, les histoires de pirates, ça me dit toujours bien.

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